- EAN13
- 9782234074972
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 16/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un monde juste est-il possible ?
Contribution à une théorie de la justice globale
Alain Renaut
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Aide EAN13 : 9782234074972
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Un milliard d’êtres humains vivant avec moins d’un dollar par jour. 270
millions de morts, entre 1990 et 2005, sous l’effet de l’extrême pauvreté.
Plus que toutes les pertes des guerres du XXe siècle. 18 millions de victimes,
un tiers des décès mondiaux par an dus à la misère.
Ces données correspondent pour l’essentiel à la profondeur des inégalités
entre les pays du Nord et ceux du Sud. Faut-il que les États riches
s’emploient à remédier à la situation des États pauvres, et si oui, selon
quelles modalités et à quelles conditions ? Cette question, qu’on désigne
aujourd’hui comme celle de la « justice globale », est venue s’ajouter, depuis
la fin des années 1970, à la question classique des inégalités. Quel peut
être, au plan global ou mondial, l’analogue de ce que sont les politiques
sociales au sein d’une société donnée ? S’agit-il, si l’on accorde que les
États riches ont à contribuer au développement des pays pauvres, de procéder,
là aussi, par des transferts de ressources ? Ou faut-il oeuvrer pour que les
pauvres du monde accèdent à des « pouvoir-faire » les rendant capables de
prendre en charge leur destin ?
Discutant ces options, envisageant d’autres perspectives encore, ce livre
entreprend pour la première fois, en combinant approche politique et approche
éthique, de construire une théorie systématique de la justice globale.
millions de morts, entre 1990 et 2005, sous l’effet de l’extrême pauvreté.
Plus que toutes les pertes des guerres du XXe siècle. 18 millions de victimes,
un tiers des décès mondiaux par an dus à la misère.
Ces données correspondent pour l’essentiel à la profondeur des inégalités
entre les pays du Nord et ceux du Sud. Faut-il que les États riches
s’emploient à remédier à la situation des États pauvres, et si oui, selon
quelles modalités et à quelles conditions ? Cette question, qu’on désigne
aujourd’hui comme celle de la « justice globale », est venue s’ajouter, depuis
la fin des années 1970, à la question classique des inégalités. Quel peut
être, au plan global ou mondial, l’analogue de ce que sont les politiques
sociales au sein d’une société donnée ? S’agit-il, si l’on accorde que les
États riches ont à contribuer au développement des pays pauvres, de procéder,
là aussi, par des transferts de ressources ? Ou faut-il oeuvrer pour que les
pauvres du monde accèdent à des « pouvoir-faire » les rendant capables de
prendre en charge leur destin ?
Discutant ces options, envisageant d’autres perspectives encore, ce livre
entreprend pour la première fois, en combinant approche politique et approche
éthique, de construire une théorie systématique de la justice globale.
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