- EAN13
- 9782296324954
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 10/1996
- Collection
- Chemins de la Mémoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La papauté et les problèmes de la paix pendant la première G
Francis Latour
Éditions L'Harmattan
Chemins de la Mémoire
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 31,50
Isolé dans le champ des relations internationales depuis la prise de Rome par
les Italiens le 20 septembre 1870, le Saint-Siège chercha à y reprendre une
part active lors de la Première Guerre mondiale. Mais, en dépit d'une volonté
constamment réaffirmée de travailler au retour de la paix, il ne parvint ni à
empêcher la guerre de s'étendre ni à participer à sa conclusion. Le pape
Benoît XV, à cause de son discours strictement impartial, avait du mal à se
faire comprendre des peuples qui, pris dans le tourbillon des nationalismes
superbes et destructeurs, n'attendaient de lui qu'une condamnation sans appel
de l'ennemi. Le dialogue s'avéra pour le moins difficile. Si toutes les
parties en présence reconnaissaient son action humanitaire, elles l'accusèrent
systématiquement de faire le jeu du camp adverse. Elles s'opposèrent notamment
à ses démarches diplomatiques, et en particulier à son programme de paix
exposé dans la note qu'il adressa aux chefs des Etats belligérants le 1er août
1917. L'auteur a eu accès aux archives vaticanes qui, seules, pouvaient
permettre de mieux comprendre la position singulière du Saint-Siège dans la
Grande Guerre, vue sous son angle propre, et ainsi d'appréhender dans sa
globalité et sa complexité la diplomatie pontificale.
les Italiens le 20 septembre 1870, le Saint-Siège chercha à y reprendre une
part active lors de la Première Guerre mondiale. Mais, en dépit d'une volonté
constamment réaffirmée de travailler au retour de la paix, il ne parvint ni à
empêcher la guerre de s'étendre ni à participer à sa conclusion. Le pape
Benoît XV, à cause de son discours strictement impartial, avait du mal à se
faire comprendre des peuples qui, pris dans le tourbillon des nationalismes
superbes et destructeurs, n'attendaient de lui qu'une condamnation sans appel
de l'ennemi. Le dialogue s'avéra pour le moins difficile. Si toutes les
parties en présence reconnaissaient son action humanitaire, elles l'accusèrent
systématiquement de faire le jeu du camp adverse. Elles s'opposèrent notamment
à ses démarches diplomatiques, et en particulier à son programme de paix
exposé dans la note qu'il adressa aux chefs des Etats belligérants le 1er août
1917. L'auteur a eu accès aux archives vaticanes qui, seules, pouvaient
permettre de mieux comprendre la position singulière du Saint-Siège dans la
Grande Guerre, vue sous son angle propre, et ainsi d'appréhender dans sa
globalité et sa complexité la diplomatie pontificale.
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