- EAN13
- 9782346010059
- Éditeur
- Collection XIX
- Date de publication
- 24/11/2021
- Collection
- Femmes de lettres
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782346010059
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4.99
« Peindre les deux églises principales de la gracieuse ville bretonne de
Quimperlé serait donner la description à la fois topographique et pittoresque
de la ville elle-même. Debout sur son mont altier, Notre-Dame porte dans les
nuages sa tour sombre aux clochetons dentelés, qui se pose comme une couronne
au-dessus de la ligne accidentée des maisons qui vont dégringolant,
s’échelonnant, se culbutant, s’étayant jusqu’au fond du val. Majestueusement
assise au fond de ce même val, Sainte-Croix voit flotter autour de son dôme
d’architecture sarrasine les brumes vaporeuses qui s’élèvent de l’Ellé et de
l’Isole. Ces deux jolies rivières promènent familièrement leurs eaux par la
partie basse de la ville. Sur leur passage et sans se déranger, elles font
tourner les moulins ; elles peignent en vert les murs des habitations ; elles
miroitent sous les balcons ; elles prêtent leurs eaux limpides aux pêcheurs à
la ligne et aux lavandières. Avant même de quitter la ville, les eaux
tumultueuses de l’Ellé se réunissent aux eaux dormantes de l’Isole, et de
cette union naît la Laita, qui, devenue navigable, s’en va en ondulant vers la
mer. La jolie rivière se glisse comme un serpent au milieu des prés et sous
les arbres enguirlandés de la belle forêt de Carnoêt, et décrit, en grande
artiste qu’elle est, une suite de méandres qui lui assignent le premier rang
de beauté dans le paysage. »
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Quimperlé serait donner la description à la fois topographique et pittoresque
de la ville elle-même. Debout sur son mont altier, Notre-Dame porte dans les
nuages sa tour sombre aux clochetons dentelés, qui se pose comme une couronne
au-dessus de la ligne accidentée des maisons qui vont dégringolant,
s’échelonnant, se culbutant, s’étayant jusqu’au fond du val. Majestueusement
assise au fond de ce même val, Sainte-Croix voit flotter autour de son dôme
d’architecture sarrasine les brumes vaporeuses qui s’élèvent de l’Ellé et de
l’Isole. Ces deux jolies rivières promènent familièrement leurs eaux par la
partie basse de la ville. Sur leur passage et sans se déranger, elles font
tourner les moulins ; elles peignent en vert les murs des habitations ; elles
miroitent sous les balcons ; elles prêtent leurs eaux limpides aux pêcheurs à
la ligne et aux lavandières. Avant même de quitter la ville, les eaux
tumultueuses de l’Ellé se réunissent aux eaux dormantes de l’Isole, et de
cette union naît la Laita, qui, devenue navigable, s’en va en ondulant vers la
mer. La jolie rivière se glisse comme un serpent au milieu des prés et sous
les arbres enguirlandés de la belle forêt de Carnoêt, et décrit, en grande
artiste qu’elle est, une suite de méandres qui lui assignent le premier rang
de beauté dans le paysage. »
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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