- EAN13
- 9782354124007
- Éditeur
- Presses Universitaires de Perpignan
- Date de publication
- 03/05/2021
- Collection
- Études
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782354124007
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C’est une évidence : aussi bien l’école, dans son rôle social, que les
langues, en tant que compétences à acquérir, sont au cœur de vifs débats
publics. La réflexion de cet ouvrage collectif porte sur les rapports entre
langues, école et société. En matière de langue et de culture, l’institution
scolaire a jusqu’ici été le plus souvent envisagée comme un instrument
d’homogénéisation nationale, au détriment des langues minorées, « régionales »
ou « d’immigration ». A contrario, l’école peut-elle aujourd’hui, dans un
contexte de globalisation des échanges dont on a pris conscience qu’il menace
la diversité, contribuer à sauver des langues et des cultures en voie de
disparition ? Par ailleurs, la prise en compte en milieu éducatif des langues
autres que la langue nationale, n’est-elle pas un bon moyen d’intégrer sans
assimiler, c’est-à-dire en respectant et même en valorisant les différences et
non pas en les niant ou en les pourchassant ? Et si tant est que l’on
choisisse la première de ces options, quelles sont les voies les plus
adéquates de la planification linguistique scolaire qu’elle suppose ? quelles
expérimentations didactiques et pédagogiques mener ? et jusqu’où ces actions,
insérées dans le cadre scolaire, sont-elles aptes à avoir des effets
d’entraînement décisifs sur les sociétés qui entourent l’école ? Du colloque
réuni à l’Université de Perpignan - Via Domitia les 30 septembre et 1er
octobre 2005 résulte une trentaine de contributions émanant d’universitaires,
de formateurs d’enseignants et d’enseignants, suivies d’une table ronde
finale, à partir, pour l’essentiel, de trois terrains : celui des « langues de
France » (régionales et de l’outre-mer) ; celui des « langues propres » des
communautés autonomes espagnoles ; celui des territoires de langue catalane.
langues, en tant que compétences à acquérir, sont au cœur de vifs débats
publics. La réflexion de cet ouvrage collectif porte sur les rapports entre
langues, école et société. En matière de langue et de culture, l’institution
scolaire a jusqu’ici été le plus souvent envisagée comme un instrument
d’homogénéisation nationale, au détriment des langues minorées, « régionales »
ou « d’immigration ». A contrario, l’école peut-elle aujourd’hui, dans un
contexte de globalisation des échanges dont on a pris conscience qu’il menace
la diversité, contribuer à sauver des langues et des cultures en voie de
disparition ? Par ailleurs, la prise en compte en milieu éducatif des langues
autres que la langue nationale, n’est-elle pas un bon moyen d’intégrer sans
assimiler, c’est-à-dire en respectant et même en valorisant les différences et
non pas en les niant ou en les pourchassant ? Et si tant est que l’on
choisisse la première de ces options, quelles sont les voies les plus
adéquates de la planification linguistique scolaire qu’elle suppose ? quelles
expérimentations didactiques et pédagogiques mener ? et jusqu’où ces actions,
insérées dans le cadre scolaire, sont-elles aptes à avoir des effets
d’entraînement décisifs sur les sociétés qui entourent l’école ? Du colloque
réuni à l’Université de Perpignan - Via Domitia les 30 septembre et 1er
octobre 2005 résulte une trentaine de contributions émanant d’universitaires,
de formateurs d’enseignants et d’enseignants, suivies d’une table ronde
finale, à partir, pour l’essentiel, de trois terrains : celui des « langues de
France » (régionales et de l’outre-mer) ; celui des « langues propres » des
communautés autonomes espagnoles ; celui des territoires de langue catalane.
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