La
EAN13
9782369341376
Éditeur
Glyphe
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La "Mère de Dieu" dans la tourmente révolutionnaire

Histoire de France

Glyphe

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Suivez le parcours atypique de Catherine Théot, connue pour ses prédictions et
incarcérée à la Bastille, jusqu'à l'aube de la Révolution française...

Le destin de la Mère de Dieu est à la fois inattendu et étonnant. Née le 5
mars 1716 à Barenton en Normandie, Catherine Théot prétendit dès son
adolescence être la Mère de Dieu. À Paris, elle est vite remarquée pour ses
prédictions, notamment des persécutions religieuses… Réputée folle, elle est
incarcérée à la Bastille en 1779, puis à la Salpêtrière. Elle sera libérée en
1788, guérie ! À sa sortie, Catherine Théot découvre un Paris où fourmillent
des illuminés, des gourous, des prophètes. Elle va créer deux petites
chapelles dont les rites initiatiques s’inspirent de ceux de la franc-
maçonnerie. Aux premières heures de la Révolution, Catherine Théot noue des
relations avec des personnages influents. Averti, le directeur du comité de
Sûreté générale, Guillaume Vadier, manœuvre en coulisse pour renverser
Robespierre. Il implique la « Mère de Dieu » dans un complot qui aboutira au 9
Thermidor et à la fin de la Terreur. C’est ainsi que la Mère de Dieu entre
dans l’histoire.

Découvrez le récit historique du destin étonnant de la dénommée Mère de Dieu,
l'une des grandes figures féminines de la Révolution française qui a fréquenté
des personnages de premier plan et participé au complot visant à renverser
Robespierre.

EXTRAIT

À l’automne 1793 éclate la crise religieuse qui oppose spiritualistes et
athées. Deux grandes figures de la Convention vont s’affronter : Robespierre
et Guillaume Vadier. Robespierre, disciple de Rousseau, est un spiritualiste,
d’où sa volonté d’instaurer le culte de l’Être suprême, qui sous-entendait une
référence au Grand Architecte de l’Univers, voire Dieu. Il ne cachait pas son
aversion pour l’athéisme, déclarant même « vomir l’athéisme ». Face à lui,
Guillaume Vadier, disciple de Voltaire, athée, est un farouche républicain.
C’est à la faveur d’une enquête policière menée en janvier 1793 par Chaumette
sur Catherine Théot que Guillaume Vadier tombe par hasard sur le dossier de la
« Mère de Dieu » et va mettre en œuvre un complot politico-policier pour
renverser l’Incorruptible, lequel se vantera après le 9 Thermidor d’avoir «
anéanti, fini, abîmé Robespierre et son Être suprême, avec la complicité du
Comité de salut public. »
À soixante-treize ans, la « Mère de Dieu » inscrit son destin dans les pages
de l’histoire de France. Croiser des destins aussi dissemblables que ceux de
Catherine Théot, Robespierre et Vadier relevait du défi. La destinée de la «
Mère de Dieu », Normande quasiment illettrée, vivant dans sa « petite église
de la Contrescarpe » mérite une place dans la galerie des oubliés de
l’histoire de France.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alain Landurant, lauréat de l’Académie française en 1994 pour son ouvrage
Symboles des manuscrits médiévaux du Mont Saint-Michel, a consacré pendant
quarante ans ses travaux d’historien à sa province d’origine, la Normandie. Il
a également écrit deux biographies remarquées, Montgommery le Régicide en 1988
et Bellavidès le chouan de l’Avranchin en 2006.
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