Joseph Fouché, La figure cachée de la Révolution française
EAN13
9782369460145
Éditeur
Myriel
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Joseph Fouché

La figure cachée de la Révolution française

Myriel

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782369460145
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    5.99
Tout a été dit ou presque sur Stefan Zweig le novelliste et grand témoin de
son temps. L’histoire de la littérature a su faire une place importante au
grand auteur autrichien. Ses dons de conteur furent si appréciés de son vivant
que certains allèrent jusqu’à regretter que le natif de Vienne n’ait pas eu
l’envie de pousser plus loin ses dons de romancier. C’est que Zweig fut engagé
sur bien des fronts stylistiques pour pouvoir exceller dans tout ce que son
énorme talent lui offrait comme possibilités.
Parmi ces autres genres dont se peuplent sa grande œuvre, il y les
biographies. Féru d’histoire, de lecture et d’actualité, Zweig ne pouvait
passer à côté des grandes figures du temps d’avant. Un écrivain guida, c’est
certain, Zweig vers tant de considération pour la discipline historique :
c’est Balzac. Dans l’introduction qu’il consacre ici à Joseph Fouché, Zweig
fait allusion à sa dette vis-à-vis du grand écrivain français. À le lire, seul
Balzac sut comprendre avant tout le monde l’étrange beauté de Fouché. Car il y
a tout dans la carrière de l’ancien oratorien. Il y a le dépassement d’une
éducation première qui le vouait aux questions religieuses ; il y a
l’arrivisme, comme beaucoup d’hommes de son temps d’ailleurs et il y a l’envie
de faire l’Histoire à tout prix. Fouché, c’est bien plus qu’un Rastignac si on
en reste à l’univers balzacien. Car Rastignac ne fut en rien le crime ou la
mise à mort. Fouché, lui, n’hésita jamais à tuer, quitte à se raviser et à
tout faire pour, finalement, s’en dépêtrer par la ruse ou le reniement de ses
crimes.
Fils d’esclavagiste finissant par promouvoir l’abolition en 1794 ; élève des
oratoriens devenu bruleur d’église pendant les pires heures de la Révolution.
Missionnaire de la République à la violence inouïe, ministre de la Police
criminel, grand commis de l’État comploteur contre qui l’embauche, ancien
révolutionnaire finissant sa vie en homme anobli. Fouché fut tout ça. Il fut
essentiel à l’histoire française des années révolutionnaires et impériales. Il
fallait bien l’immense talent d’un écrivain comme Zweig pour nous raconter
cette vie hors du commun.
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