- EAN13
- 9782370156938
- Éditeur
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- Date de publication
- 10/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782370156938
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
3.99
La poésie d'Henri Michel Yéré est de l'audace et de la toison des textes
accomplis, cette poésie qui possède la verve et le front des mythes
fondateurs, cette poésie qui « déroule sa langue en tapis vers l'éternité ».
Il y a ici cette calme assurance de la mémoire, ce dire contenu du temps qui
se sait à l'abri de la précarité et de l'angoisse. Se noue alors le jeu de
pôles contraires qui, justement, se jaugent, se toisent et s'étreignent dans
le silence alors dompté de leur antinomie : le caillou, dit le poète « qui
défie le soleil » et le « long fleuve en crue » portant la marche des
combattants de la liberté (...). Dans les Afriques qui voient naître la
démocratie, les Afriques et les mondes de Mil Neuf Cent Quatre-Vingt- Dix, les
suppliciés ne manquent pas. Et si les causes diffèrent, la mort est partout la
même. Abrupte. Abjecte. Oublieuse. Contre elle, Henri Michel Yéré - poète de
la conscience mémorielle - élève la stèle d'un chant qui refuse le silence de
la pierre tombale. Au temps qui meurt, Yéré oppose la parole qui demeure
(...).
accomplis, cette poésie qui possède la verve et le front des mythes
fondateurs, cette poésie qui « déroule sa langue en tapis vers l'éternité ».
Il y a ici cette calme assurance de la mémoire, ce dire contenu du temps qui
se sait à l'abri de la précarité et de l'angoisse. Se noue alors le jeu de
pôles contraires qui, justement, se jaugent, se toisent et s'étreignent dans
le silence alors dompté de leur antinomie : le caillou, dit le poète « qui
défie le soleil » et le « long fleuve en crue » portant la marche des
combattants de la liberté (...). Dans les Afriques qui voient naître la
démocratie, les Afriques et les mondes de Mil Neuf Cent Quatre-Vingt- Dix, les
suppliciés ne manquent pas. Et si les causes diffèrent, la mort est partout la
même. Abrupte. Abjecte. Oublieuse. Contre elle, Henri Michel Yéré - poète de
la conscience mémorielle - élève la stèle d'un chant qui refuse le silence de
la pierre tombale. Au temps qui meurt, Yéré oppose la parole qui demeure
(...).
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