Algérie, les années pieds-rouges, Des rêves de l'indépendance au désenchantement (1962 - 1969)
EAN13
9782707159854
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Cahiers libres
Langue
français
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Algérie, les années pieds-rouges

Des rêves de l'indépendance au désenchantement (1962 - 1969)

La Découverte

Cahiers libres

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782707159854
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    13.99
" Que s'est-il passé après l'indépendance de l'Algérie ? Comment naît l'Etat,
son administration, comment s'installe le gouvernement Ben Bella ? Le climat
qui règne dans ces années soixante résonne des mots révolution, socialisme.
Alger, c'est alors la Havane. Une période brouillonne et bouillonnante où l'on
croise des Français qu'on appelle les "pieds-rouges", venus soutenir le jeune
pays. Catherine Simon, dernière reporter du journal Le Monde à Alger, au
débutdes années 1990, nous en trace la fresque à travers de nombreux
témoignages. "
OUEST FRANCE

" La force du récit de la journaliste du Monde repose sur les témoignages.
L'entreprise relève de l'exploit. Jusqu'ici les pieds-rouges s'étaient tus. "
L'EXPRESS

" Ce livre propose un récit quasi inédit de ces "années pieds-rouges" dont les
acteurs conservent encore aujourd'hui l'"empreinte". En retraçant leurs
parcours multiples et parfois douloureux, Catherine Simon montre les enjeux
complexes d'une expérience restée jusqu'ici plus ou moins "sans bilan" et,
précise-t-elleavec modestie, dont "l'histoire politique reste à faire". Elle
concourt avec brio à son esquisse. "
POLITIS

" Le 19 mars 1962, lorsque les accords d'Évian sont signés, une époque de
convulsions, de sang, d'exactions, de tortures et de crimes de guerre
s'achève. Malgré la politique de "la terre brûlée" de l'OAS, on s'achemine
vers la paix, une paix encore armée, déchirée ça et là par des règlements de
comptes, des liquidations, notamment de harkis, et endeuillé aussi par
l'implosion du FLN, à l'été 1962. Grand reporter au quotidien Le Monde,
Catherine Simon ne se propose pas de décrire les derniers instants de
l'occupation française en Algérie; elle entreprend de restituer les faits
d'une nouvelle histoire qui commence en 1962, quand "le filse casse", au
moment où l'Algérie et la France "font mine de se tourner le dos".
LA QUINZAINE LITTÉRAIRE

" Si la période de la guerre d'Algérie (1954-1962) a fait l'objet de
nombreuses études, les années qui ont suivi la proclamation de l'indépendance
sont moins connus du public français. Une histoire en particulier reste
largement occultée: celle des "pieds-rouges",ces militants arrivés en Algérie
afin d'aider à l'édification du socialisme. Qu'ils aient été révolutionnaires
professionnels ou tout simplement médecins, enseignants, journalistes,
techniciens ou artistes, tous étaient convaincus quese jouait à ce moment-là
une partie cruciale. "Alger, c'était la Havane", se souvient Pierre Avot-
Meyers, militant trotskiste. Catherine Simon, ancienne correspondante du Monde
en Algérie, a interrogé ces hommes et ces femmes qui n'ont pas hésité pour
certains à tout quitter pour le nouvel eldorado auto-gestionnaire. "
TÉMOIGNAGE CHRÉTIEN

" Estimant que cette période est fort mal connue, elle [Catherine Simon] veut
rappeler, dans ce contexte, les itinéraires de ceux qui ont souhaité "réparer
les dégâts" du colonialisme. Elle leur donne la parole, réveille le passé. Les
souvenirs fusent dans la mémoire de ceux qui rêvaient de "révolution
mondiale". Elle propose une introspection humaine, comme elle l'écrit dans son
introduction. "
EL WATAN

" C'est une plongée dans un trou de mémoire, l'exploration d'un interminable
silence. Dans cette enquête à la fois savante et sensible, nourrie de
multiples témoignages, Catherine Simon retrace l'aventure de ceux que l'on a
appelés les "pieds-rouges", ces femmes et ces hommes qui se sont engagés au
service de la jeune République algérienne, au lendemain de son indépendance.
Retracer cette histoire, ce n'est pas seulement raconter un cycle d'espérances
et de désillusions. C'est aussi jeter une lumière nouvelle sur tout un pan
méconnu de la mémoire anticolonialiste. "
LE MONDE

" Cette importante contribution à l'étude d'une période complexe et d'un
phénomène oubliée est d'une lecture aisée. Les notices biographiques
nombreuses aident à comprendre les parcours contrastés d'hommes et de femmes
qui se sont engagés courageusement aux côtés des algériens dans un moment
crucial et tragique. "
LE QUOTIDIEN D'ORAN

" Pendant quelques années, l'URSS a été remplacée pour quelques jeunes
révolutionnaires en rupture de ban par l'Algérie indépendante. C'est leur
histoire que propose de retracer Catherine Simon. Née des résidus des réseaux
d'aide au FLN - principalement Jeanson et Curiel - cette communauté
d'expatriés participe à partir de l'été 1962 à la "révolution algérienne".
L'auteure raconte sur la base de leurs témoignages oraux leur installation à
Alger, l'espoir qu'ils mettent dans les institutions nouvelle et aussi leur
rapide désillusion. En effet, ces jeunes gens déchantent très vite, la nature
du FLN revient au galop: censure et interdiction en tout genre se multiplient.
Ces révolutionnaires deviennent les faire valoir d'un pouvoir où la "tchéka
algérienne", formée par les sbires du KGB, prend une place déterminante. Face
aux exactions, Catherine Simon évoque le silence étourdissant de cette gauche
révolutionnaire comme un bilan tragique des révolutions du XX° siècle. "
L'OURS
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