- EAN13
- 9782735118298
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l’homme
- Date de publication
- 07/07/2017
- Collection
- Chemins de l’ethnologie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pouvoir et religion
Pour réconcilier l'Histoire et l'anthropologie
Luc de Heusch
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Chemins de l’ethnologie
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782735118298
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
8.99
Autre version disponible
Luc de Heusch examine les rapports entre l'anthropologie et la discipline
baptisée Histoire. À titre d'essai, inaugurant une voie originale, il analyse
ici du point de vue structural les relations permanentes et changeantes que le
pouvoir entretient avec la religion. L'anthropologie sociale et culturelle
(plus connue en France sous le nom d'ethnologie), considérée à tort comme une
science coloniale périmée, nous livre une institution caractéristique des
sociétés centralisées dépourvues d'écriture : la chefferie ou la royauté
sacrée. L'auteur la décrypte comme structure symbolique arrachant le pouvoir
au seul contrôle de la parenté. Elle transforme un homme, détenteur du pouvoir
suprême, en une espèce de fétiche vivant, condamné à mort à plus ou moins
brève échéance. L'Histoire, de son côté, a souvent affaire à une institution
politico-religieuse qui confère à un homme projeté au sommet du pouvoir un
statut quasi divinisé. Le monothéisme s'est emparé de cette vision ; il fait
du roi un prêtre d'une espèce particulière. Luc de Heusch analyse les avatars
de ce continuum qui rend compte du devenir politique. Il prend le parti de
Hobbes contre Rousseau et constate que la démocratie en tant que Léviathan a
bien du chemin à parcourir avant d'être désacralisée.
baptisée Histoire. À titre d'essai, inaugurant une voie originale, il analyse
ici du point de vue structural les relations permanentes et changeantes que le
pouvoir entretient avec la religion. L'anthropologie sociale et culturelle
(plus connue en France sous le nom d'ethnologie), considérée à tort comme une
science coloniale périmée, nous livre une institution caractéristique des
sociétés centralisées dépourvues d'écriture : la chefferie ou la royauté
sacrée. L'auteur la décrypte comme structure symbolique arrachant le pouvoir
au seul contrôle de la parenté. Elle transforme un homme, détenteur du pouvoir
suprême, en une espèce de fétiche vivant, condamné à mort à plus ou moins
brève échéance. L'Histoire, de son côté, a souvent affaire à une institution
politico-religieuse qui confère à un homme projeté au sommet du pouvoir un
statut quasi divinisé. Le monothéisme s'est emparé de cette vision ; il fait
du roi un prêtre d'une espèce particulière. Luc de Heusch analyse les avatars
de ce continuum qui rend compte du devenir politique. Il prend le parti de
Hobbes contre Rousseau et constate que la démocratie en tant que Léviathan a
bien du chemin à parcourir avant d'être désacralisée.
S'identifier pour envoyer des commentaires.