- EAN13
- 9782764420003
- Éditeur
- Québec Amérique
- Date de publication
- 17/03/2009
- Collection
- Littérature d'Amérique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Dans ce recueil de nouvelles, Lyne Richard aborde une obsession qui lui est
chère : l’eau. Une mer ici pleine de désespérance, remplie d’un siècle et demi
de douleurs et d’amours naufragées. Divisées en deux parties, les «acteurs» et
les «scènes», les vingt et une nouvelles qui composent ce recueil vous
transportent dans un écosystème où les travers humains sont exacerbés par un
habile chant choral aux accents poétiques. L’auteure sait résolument installer
une atmosphère à la fois étonnante et inquiétante dans un lieu qui n’est pas
sans rappeler le Griffin Creek d’Anne Hébert. Roses-sur-Mer est un bien
étrange coin de pays. On pourrait même dire que cette petite localité en
bordure de l’eau est un personnage en soi tant elle exerce une influence sur
le comportement de ses résidents, estivants ou permanents. Selon la croyance
populaire, on dit même que « la mer sort ses couteaux la nuit et vient
trancher les cordes vocales de ceux qui n’ont plus assez de mots pour la
douleur. » C’est donc dans ce terreau fertile en rebondissements que le
lecteur fait la rencontre de personnages singuliers, à commencer par la figure
emblématique de Rose, décédée mystérieusement en juillet 1846, et qui serait
peut-être à l’origine de la malédiction. Pas de répit donc pour ces bonnes
gens aux destins entrecroisés. Car qui dit petite ville dit aussi absence de
vie privée…
chère : l’eau. Une mer ici pleine de désespérance, remplie d’un siècle et demi
de douleurs et d’amours naufragées. Divisées en deux parties, les «acteurs» et
les «scènes», les vingt et une nouvelles qui composent ce recueil vous
transportent dans un écosystème où les travers humains sont exacerbés par un
habile chant choral aux accents poétiques. L’auteure sait résolument installer
une atmosphère à la fois étonnante et inquiétante dans un lieu qui n’est pas
sans rappeler le Griffin Creek d’Anne Hébert. Roses-sur-Mer est un bien
étrange coin de pays. On pourrait même dire que cette petite localité en
bordure de l’eau est un personnage en soi tant elle exerce une influence sur
le comportement de ses résidents, estivants ou permanents. Selon la croyance
populaire, on dit même que « la mer sort ses couteaux la nuit et vient
trancher les cordes vocales de ceux qui n’ont plus assez de mots pour la
douleur. » C’est donc dans ce terreau fertile en rebondissements que le
lecteur fait la rencontre de personnages singuliers, à commencer par la figure
emblématique de Rose, décédée mystérieusement en juillet 1846, et qui serait
peut-être à l’origine de la malédiction. Pas de répit donc pour ces bonnes
gens aux destins entrecroisés. Car qui dit petite ville dit aussi absence de
vie privée…
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