- EAN13
- 9782764646618
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 30/03/2021
- Collection
- Essais et Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Entre solitudes et réjouissances
Les francophones et les fêtes nationales (1834-1982)
Marcel Martel, Joel Belliveau
Éditions du Boréal
Essais et Documents
Livre numérique
Les fêtes nationales rythment chaque année la vie des communautés et sont
souvent synonymes de congés fériés. Si ces fêtes sont profondément inscrites
dans les mœurs, elles sont toutefois un phénomène relativement récent dans
l’histoire. Les premières célébrations organisées par des États pour marquer
leur naissance ne sont en effet apparues qu’à la fin du XIXe siècle, y compris
au Canada. Pourquoi fêter sa nationalité? Pourquoi commémorer la naissance
d’un pays? Dans cet ouvrage collectif, les différentes contributions retracent
les origines et l’évolution de fêtes nationales célébrées à quatre moments de
l’année : autour du 24 mai (la fête de la Reine, la fête de l’Empire et la
fête de Dollard-des-Ormeaux), le 24 juin (la Saint-Jean-Baptiste, qui
deviendra la fête nationale du Québec, mais que les autres communautés
d’origine canadienne-française ne cesseront également de revendiquer), le 1er
juillet (la « fête de la Confédération », devenue assez tardivement la « fête
du Canada ») et le 15 août (l’Assomption, désormais la « fête nationale des
Acadiens »). Les autrices et auteurs se concentrent exclusivement sur les
Canadiens d’expression française et sur la variété de leur ancrage politique
au pays. Ils cherchent ainsi à comprendre l’expérience festive de ces
communautés dont la langue française est au cœur de la vie. Ils jettent un
nouvel éclairage sur les identités nationales au Canada en examinant les
interactions entre la vie citoyenne et les mises en scène ritualisées que sont
les fêtes nationales.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
souvent synonymes de congés fériés. Si ces fêtes sont profondément inscrites
dans les mœurs, elles sont toutefois un phénomène relativement récent dans
l’histoire. Les premières célébrations organisées par des États pour marquer
leur naissance ne sont en effet apparues qu’à la fin du XIXe siècle, y compris
au Canada. Pourquoi fêter sa nationalité? Pourquoi commémorer la naissance
d’un pays? Dans cet ouvrage collectif, les différentes contributions retracent
les origines et l’évolution de fêtes nationales célébrées à quatre moments de
l’année : autour du 24 mai (la fête de la Reine, la fête de l’Empire et la
fête de Dollard-des-Ormeaux), le 24 juin (la Saint-Jean-Baptiste, qui
deviendra la fête nationale du Québec, mais que les autres communautés
d’origine canadienne-française ne cesseront également de revendiquer), le 1er
juillet (la « fête de la Confédération », devenue assez tardivement la « fête
du Canada ») et le 15 août (l’Assomption, désormais la « fête nationale des
Acadiens »). Les autrices et auteurs se concentrent exclusivement sur les
Canadiens d’expression française et sur la variété de leur ancrage politique
au pays. Ils cherchent ainsi à comprendre l’expérience festive de ces
communautés dont la langue française est au cœur de la vie. Ils jettent un
nouvel éclairage sur les identités nationales au Canada en examinant les
interactions entre la vie citoyenne et les mises en scène ritualisées que sont
les fêtes nationales.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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