- EAN13
- 9782764806005
- Éditeur
- Libre Expression
- Date de publication
- 20/05/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782764806005
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
11.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Le 18 novembre 1910, Henri Bourassa se déchaîne dans Le Devoir, qu’il vient de
fonder. Il réagit à une lettre que sir Wilfrid Laurier, premier ministre du
Canada, a publiée la veille dans La Presse pour défendre un projet de loi.
Bourassa accuse Laurier d’être un « collaborateur du journal aux sacs de sel,
aux courses de brouettes, aux racontars scandaleux, aux potins grotesques !
».Durant toute sa vie d’homme public, Henri Bourassa a déploré la vénalité des
journaux qui se vendaient au plus offrant. C’est pourquoi celui qu’il a créé,
Le Devoir, devait être indépendant, envers et contre tous. « Nous tuerons le
journal plutôt que de le laisser dévier de sa route ! » a-t-il promis.Petit-
fils de Louis-Joseph Papineau par sa mère, Bourassa a dû porter toute sa vie
l’héritage de ce grand homme. Politicien, journaliste, orateur – le plus
éloquent de son temps, à une époque où l’assemblée publique était le lieu des
grands débats –, il a été de toutes les luttes. Infatigable, il n’eut de cesse
qu’il n’eût obtenu l’indépendance du Canada face à l’impérialisme britannique
et le respect des droits des Canadiens français, écartés du développement de
l’Ouest et bafoués au Manitoba et en Ontario.Le Devoir, il l’a voulu libre de
toute attache. Ce journal a servi de véhicule à ses luttes pendant sa vieet
les a poursuivies avec la même énergie depuis cent ans.
fonder. Il réagit à une lettre que sir Wilfrid Laurier, premier ministre du
Canada, a publiée la veille dans La Presse pour défendre un projet de loi.
Bourassa accuse Laurier d’être un « collaborateur du journal aux sacs de sel,
aux courses de brouettes, aux racontars scandaleux, aux potins grotesques !
».Durant toute sa vie d’homme public, Henri Bourassa a déploré la vénalité des
journaux qui se vendaient au plus offrant. C’est pourquoi celui qu’il a créé,
Le Devoir, devait être indépendant, envers et contre tous. « Nous tuerons le
journal plutôt que de le laisser dévier de sa route ! » a-t-il promis.Petit-
fils de Louis-Joseph Papineau par sa mère, Bourassa a dû porter toute sa vie
l’héritage de ce grand homme. Politicien, journaliste, orateur – le plus
éloquent de son temps, à une époque où l’assemblée publique était le lieu des
grands débats –, il a été de toutes les luttes. Infatigable, il n’eut de cesse
qu’il n’eût obtenu l’indépendance du Canada face à l’impérialisme britannique
et le respect des droits des Canadiens français, écartés du développement de
l’Ouest et bafoués au Manitoba et en Ontario.Le Devoir, il l’a voulu libre de
toute attache. Ce journal a servi de véhicule à ses luttes pendant sa vieet
les a poursuivies avec la même énergie depuis cent ans.
S'identifier pour envoyer des commentaires.