À la recherche du temps perdu XIV
EAN13
9782824708850
Éditeur
Bibebook
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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À la recherche du temps perdu XIV

Bibebook

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Le Temps retrouvé est le septième et dernier tome d’À la recherche du temps
perdu de Marcel Proust publié en 1927 à titre posthume. L'oeuvre s'ouvre sur
le séjour du Narrateur chez Gilberte de Saint-Loup à Tansonville. Une lecture
d'un passage inédit du journal des Goncourt entraîne le Narrateur dans des
réflexions sur l'art et la littérature, d'où il conclut que en se demandant si
tous les gens que nous regrettons de ne pas avoir connus parce que Balzac les
peignait dans ses livres [...] ne m'eussent pas paru d'insignifiantes
personnes, soit par une infirmité de ma nature, soit qu'elles ne dussent leur
prestige qu'à une magie illusoire de la littérature. L'action se poursuit
ensuite à Paris, en 1916. Extrait : Ce qui est curieux et ce sur quoi je ne
puis m'étendre, c'est à quel point, vers cette époque-là, toutes les personnes
qu'avait aimées Albertine, toutes celles qui auraient pu lui faire faire ce
qu'elles auraient voulu, demandèrent, implorèrent, j'oserai dire mendièrent, à
défaut de mon amitié, quelques relations avec moi. Il n'y aurait plus eu
besoin d'offrir de l'argent à Mme Bontemps pour qu'elle me renvoyât Albertine.
Ce retour de la vie, se produisant quand il ne servait plus à rien,
m'attristait profondément, non à cause d'Albertine, que j'eusse reçue sans
plaisir si elle m'eût été ramenée, non plus de Touraine mais de l'autre monde,
mais à cause d'une jeune femme que j'aimais et que je ne pouvais arriver à
voir. Je me disais que si elle mourait, ou si je ne l'aimais plus, tous ceux
qui eussent pu me rapprocher d'elle tomberaient à mes pieds. En attendant,
j'essayais en vain d'agir sur eux, n'étant pas guéri par l'expérience, qui
aurait dû m'apprendre -- si elle apprenait jamais rien -- qu'aimer est un
mauvais sort comme ceux qu'il y a dans les contes contre quoi on ne peut rien
jusqu'à ce que l'enchantement ait cessé.
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