- EAN13
- 9782874495649
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 05/10/2017
- Collection
- Réflexions faites
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Logique de la science-fiction
De Hegel à Philip K. Dick
Jean-Clet MARTIN
Les Impressions nouvelles
Réflexions faites
« Un livre de philosophie doit être une sorte de science-fiction », écrit
Gilles Deleuze. Or la science-fiction elle-même, dès la fin du XIXe siècle
avec E. P. Mitchell, prend Hegel comme modèle d'une histoire abordée à travers
une logique contradictoire. Jean-Clet Martin, après sa lecture novatrice de la
Phénoménologie de l'esprit, relève donc ici un pari audacieux : faire entrer
l'immense champ de la science-fiction dans le geste le plus inventif de la
philosophie moderne. C'est à bord du vaisseau La Logique de Hegel qu'il
entreprend pour cela, d'une écriture alerte et imagée, de nous faire voyager à
travers une multitude d'univers, ceux de Van Vogt, de H. G. Wells ou de
Lovecraft, mais aussi d'Asimov, de Philip K. Dick, et de tant d'autres.
S'appuyant sur les trois parties de La Logique – Être, Essence, Concept –,
Jean-Clet Martin décrit avec minutie les grandes articulations des oeuvres,
littéraires et filmiques. Il nous démontre que c'est toute l'histoire de la
science-fiction qui se nourrit aux paradoxes de la logique. Au-delà de Dick,
elle trouve chez Clarke, Baxter, Robinson, Wilson, ou Poul Anderson, les
embrayeurs d'un monde pluriel, entraînant nos vies sur des devenirs très
étrangers au temps chronologique. Par ce voyage vertigineux au coeur des
fictions spéculatives on découvre que de nombreuses structures narratives, de
nombreux concepts et agencements entretiennent des liens étroits, quasiment en
miroir, avec La Logique de Hegel, comme si celle-ci, à travers sa phénoménale
créativité, appartenait tant au monde de la science-fiction qu'à celui de la
philosophie.
Gilles Deleuze. Or la science-fiction elle-même, dès la fin du XIXe siècle
avec E. P. Mitchell, prend Hegel comme modèle d'une histoire abordée à travers
une logique contradictoire. Jean-Clet Martin, après sa lecture novatrice de la
Phénoménologie de l'esprit, relève donc ici un pari audacieux : faire entrer
l'immense champ de la science-fiction dans le geste le plus inventif de la
philosophie moderne. C'est à bord du vaisseau La Logique de Hegel qu'il
entreprend pour cela, d'une écriture alerte et imagée, de nous faire voyager à
travers une multitude d'univers, ceux de Van Vogt, de H. G. Wells ou de
Lovecraft, mais aussi d'Asimov, de Philip K. Dick, et de tant d'autres.
S'appuyant sur les trois parties de La Logique – Être, Essence, Concept –,
Jean-Clet Martin décrit avec minutie les grandes articulations des oeuvres,
littéraires et filmiques. Il nous démontre que c'est toute l'histoire de la
science-fiction qui se nourrit aux paradoxes de la logique. Au-delà de Dick,
elle trouve chez Clarke, Baxter, Robinson, Wilson, ou Poul Anderson, les
embrayeurs d'un monde pluriel, entraînant nos vies sur des devenirs très
étrangers au temps chronologique. Par ce voyage vertigineux au coeur des
fictions spéculatives on découvre que de nombreuses structures narratives, de
nombreux concepts et agencements entretiennent des liens étroits, quasiment en
miroir, avec La Logique de Hegel, comme si celle-ci, à travers sa phénoménale
créativité, appartenait tant au monde de la science-fiction qu'à celui de la
philosophie.
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