- EAN13
- 9782876232228
- Éditeur
- Michel de Maule
- Date de publication
- 2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Notes d'Humanité(s) : Journal d'un effronté, chroniques 2003-2007
Jean-Emmanuel Ducoin
Michel de Maule
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782876232228
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17 mai 2003
État(s)
**Premières lignes**. La rigueur peut-elle se transformer en art ? Question.
Posée autrement : lart vit-il de contraintes et sépuise-t-il de liberté ?
Dilemme. À la lecture de LAutre Faim, tome V du journal intime et torturé de
Charles Juliet (POL, 286 pages), les années qui ségrènent de 1989 à 1992
prennent un relief nouveau. Comme happées par cet homme trop peu honoré dans
le monde de lédition. Comme aspirées par léveil douteux de cet écrivain rare
qui ne cache rien et ne séconomise jamais. Car il travaille. Beaucoup (trop
?). Hanté par lobsession du temps finissant. Le 31 mars 1990, Charles Juliet
sinterroge dune phrase : « Pourquoi ce besoin de déposer la substance de ma
vie dans des mots ? » Et rien dautre. À cinquante-cinq ans (son âge lorsquil
entame la rédaction de ce tome V, en 1989), son nom reste dans la mémoire
collective attaché à lauteur (à succès) de ses souvenirs denfant de troupe
(LAnnée de léveil). A-t-il vraiment aimé, à lépoque, ce succès littéraire
porté à lécran ? Son moteur est ailleurs, loin du grand public, loin des
plateaux télé, loin des lambris parisiens et des faux artistes. Comme le
disait joliment Jérôme Garcin lautre jour, « Charles Juliet est une douleur
étayée par la grammaire ».
État(s)
**Premières lignes**. La rigueur peut-elle se transformer en art ? Question.
Posée autrement : lart vit-il de contraintes et sépuise-t-il de liberté ?
Dilemme. À la lecture de LAutre Faim, tome V du journal intime et torturé de
Charles Juliet (POL, 286 pages), les années qui ségrènent de 1989 à 1992
prennent un relief nouveau. Comme happées par cet homme trop peu honoré dans
le monde de lédition. Comme aspirées par léveil douteux de cet écrivain rare
qui ne cache rien et ne séconomise jamais. Car il travaille. Beaucoup (trop
?). Hanté par lobsession du temps finissant. Le 31 mars 1990, Charles Juliet
sinterroge dune phrase : « Pourquoi ce besoin de déposer la substance de ma
vie dans des mots ? » Et rien dautre. À cinquante-cinq ans (son âge lorsquil
entame la rédaction de ce tome V, en 1989), son nom reste dans la mémoire
collective attaché à lauteur (à succès) de ses souvenirs denfant de troupe
(LAnnée de léveil). A-t-il vraiment aimé, à lépoque, ce succès littéraire
porté à lécran ? Son moteur est ailleurs, loin du grand public, loin des
plateaux télé, loin des lambris parisiens et des faux artistes. Comme le
disait joliment Jérôme Garcin lautre jour, « Charles Juliet est une douleur
étayée par la grammaire ».
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