- EAN13
- 9782889301164
- Éditeur
- Alphil-Presses universitaires suisses
- Date de publication
- 21/02/2022
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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«Que dorénavant chacun fuie paillardise, oisiveté, gourmandise…»
Réforme et contrôle des moeurs : la justice consistoriale dans le Pays de Neuchâtel (1547-1848)
Michèle Robert
Alphil-Presses universitaires suisses
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782889301164
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En 1568, Pierre Racine de La Chaux-de-Fonds est condamné à la prison par le
consistoire pour avoir affirmé que tout ce que disaient les pasteurs n’était
pas vrai et qu’on était bien fou de les croire. Cette déclaration témoigne de
la difficulté d’imposer dans les Montagnes la Réformation votée en 1530 par
les bourgeois de la ville de Neuchâtel. Cet ouvrage décrit la discipline qui
encadre dès lors les paroissiens, comme dans tous les pays protestants, mais
plus longtemps qu’ailleurs, jusqu’en 1848. Il étudie la mise en place
progressive entre 1530 et 1560 de ce carcan disciplinaire dans le comté de
Neuchâtel et la seigneurie de Valangin, cadre principal de cette étude, non
sans tensions entre l’Église et le gouvernement. On voit naître une situation
particulière dans le concert des pays réformés : ni Berne la zwinglienne, ni
Genève la calviniste, Neuchâtel a inventé son propre modèle. Cette étude passe
en revue les trois siècles d’existence des consistoires neuchâtelois,
confrontant l’immobilisme des institutions à l’évolution inévitable de la
société sous l’influence des Lumières, de la laïcisation, de courants
dissidents au sein même de l’Église, de la situation politique des pays
voisins. Fondée sur l’analyse de milliers d’affaires, cette enquête lève le
voile sur la vie quotidienne, les travaux, les amours, les révoltes d’une
population modeste, essentiellement rurale, dont la voix avait peu de chances
d’être entendue par le biais d’autres sources.
consistoire pour avoir affirmé que tout ce que disaient les pasteurs n’était
pas vrai et qu’on était bien fou de les croire. Cette déclaration témoigne de
la difficulté d’imposer dans les Montagnes la Réformation votée en 1530 par
les bourgeois de la ville de Neuchâtel. Cet ouvrage décrit la discipline qui
encadre dès lors les paroissiens, comme dans tous les pays protestants, mais
plus longtemps qu’ailleurs, jusqu’en 1848. Il étudie la mise en place
progressive entre 1530 et 1560 de ce carcan disciplinaire dans le comté de
Neuchâtel et la seigneurie de Valangin, cadre principal de cette étude, non
sans tensions entre l’Église et le gouvernement. On voit naître une situation
particulière dans le concert des pays réformés : ni Berne la zwinglienne, ni
Genève la calviniste, Neuchâtel a inventé son propre modèle. Cette étude passe
en revue les trois siècles d’existence des consistoires neuchâtelois,
confrontant l’immobilisme des institutions à l’évolution inévitable de la
société sous l’influence des Lumières, de la laïcisation, de courants
dissidents au sein même de l’Église, de la situation politique des pays
voisins. Fondée sur l’analyse de milliers d’affaires, cette enquête lève le
voile sur la vie quotidienne, les travaux, les amours, les révoltes d’une
population modeste, essentiellement rurale, dont la voix avait peu de chances
d’être entendue par le biais d’autres sources.
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