Les Frincekanoks
EAN13
9782924187005
Éditeur
Éditions la Caboche
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Les Frincekanoks

Éditions la Caboche

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782924187005
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    14.99

  • Aide EAN13 : 9782924187043
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    14.99
Ce titre m’a été rappelé par mon séjour de deux ans et demi à Toronto au début
des années 1960. Certains collègues anglophones faisaient de l’ironie en
m’appelant « French-Canuck ». C’est ainsi que j’ai francisé ce terme pour en
faire le titre de mon premier roman, publié à la fin de 1994, alors que se
dessinait le deuxième référendum. Au départ, le titre devait être « La musique
du souvenir », parce que la musique y joue un rôle indispensable. L’histoire
se déroule en 2099. Il ne reste à Montréal qu’une petite population de 2 389
francophones, vivant dans une partie de la ville qui leur est consacrée,
protégée par un dôme qui évoque la notion d’une serre. Lassé d’être surprotégé
à coups de drogues par l’administration canadienne-anglaise devenue
immensément majoritaire, un petit groupe de survivants décide de tenter le
tout pour le tout et de recommencer à vivre ailleurs, loin de cet univers
hermétique, de ce bonheur imposé. Le livre a été écrit dans un esprit
caricatural et ironique, soucieux de provoquer le rire. Mais l’humour de l’un
est souvent l’enfer de l’autre. Si la critique francophone s’est montrée
réceptive et a salué cet humour sarcastique, la critique anglophone a déliré y
voyant « un parallèle entre l’antisémitisme en France et le séparatisme au
Québec. » (William Johnson, dans une conférence à la Jewish Public Library de
Westmount). Il précisait : « Under the cover of futuristic fiction, what is
presented in this book is a paranoid fantasy that exploits every cliché of
Quebecers’ victimisation at the hands of the rest of Canada. » Gilles Crevier,
du Journal de Montréal pensait différemment : « Claude Daigneault s’amuse et
nous amuse avec son roman humoristique. (…) L’univers qu’il a inventé est
parfaitement grotesque pour souligner à traits forts et ironiques
l’effondrement d’une société éteinte (distincte) surveillée par la nouvelle
GRC, la Garde Révolutionnaire Culturelle. » Marie-Claire Girard écrivit à la
même époque dans « Le Devoir » : « Claude Daigneault manie la plume avec brio
et a contacté là un petit roman fort drôle où, sous le couvert de la science-
fiction, il nous assène quelques bonnes vérités. » Mon livre n’a pas vieilli
d’une seconde. Vous le verrez en riant.
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