Maitrise du français et intégration, Des idées reçues, revues et corrigées
EAN13
9782930758251
Éditeur
Fédération Wallonie-Bruxelles
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Maitrise du français et intégration

Des idées reçues, revues et corrigées

Fédération Wallonie-Bruxelles

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782930758251
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Parler une même langue pour s’entendre et se comprendre est sans conteste
l’une des conditions pour « faire société ».

En Fédération Wallonie-Bruxelles, la langue française est un véhicule
nécessaire pour que chaque citoyen puisse définir sa place dans notre société,
réaliser en pleine connaissance de cause des démarches quotidiennes, par
exemple des démarches administratives, politiques, économiques ; afin que
chacun puisse construire des relations avec les autres, participer à
l’expression de notre imaginaire pluriel et commun. Si apprendre signifie «
efforts » dans le chef de l’apprenant, c’est à la société, aux pouvoirs
publics qu’il appartient d’organiser les conditions dans lesquelles les
migrants sont en mesure d’entreprendre un processus d’apprentissage du
français.

La collection « Guide » de la Fédération Wallonie-Bruxelles offre au public
des outils pratiques de référence ou de réflexion sur la langue française !

EXTRAIT

On entend souvent dire que les personnes issues de l’immigration ne sont pas
(ou sont mal) intégrées dans la société belge. Certains parlent même d’un «
échec » de l’intégration. De tels discours s’appuient sur une idée souvent
très floue de l’intégration qui rend difficile tout débat de fond : que
signifie intégrer et s’intégrer ? Que peut-on légitimement attendre de la part
des personnes s’installant dans un nouveau pays ? Qu’est-ce que les autorités
et les citoyens de ce pays doivent mettre en place pour intégrer effectivement
les nouveaux arrivants ? Si être intégré, c’est participer à la vie sociale et
culturelle (par le biais de l’école, du quartier, d’associations,
d’institutions, etc.), économique (travailler) et citoyenne (participer au
débat public, contribuer à la réflexion sur les choix politiques, agir dans le
champ politique), on voit mal sur quelle base on pourrait prétendre qu’il n’y
a pas d’intégration des personnes issues de l’immigration : la majorité
d’entre elles est en effet relativement bien intégrée, tout comme la
population dite « de souche », dont l’intégration, au sens qui vient d’être
défini, n’est elle aussi que relative.
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