- EAN13
- 9789999996105
- Éditeur
- JePublie
- Date de publication
- 2009
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9789999996105
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Bigraine, Amédée, le Mormon et les gorilles prirent la direction du buffet de
la gare – histoire de prendre un verre avant de se séparer. Selon la nouvelle
réglementation, les buffets ne servaient que du ponche sans alcool et de la
scotchelle version 3.2 (la plus dégueulasse). Le Mormon entreprit d’améliorer
son ponche avec un petit flacon de cachasse popodaque.
— Je suis de ceux qui redonnent du goût aux choses, dit le Mormon. C’est ma
nature.
— Heureuse nature ! dit Bigraine en faisant la grimace sur sa scotchelle. Tu
aimes la vie…
— Ouais, approuva le Mormon : j’aime la vie. D’ailleurs, je suis né pour ça.
Mais quand la réalité est terne, il faut bien améliorer…
Le flacon du Mormon fit le tour de la tablée. Le buffet était occupé par
quelques rares voyageurs – des représentants, à en juger par la couleur du
macaron que beaucoup portaient au revers de la veste. — Il faudrait songer à
se mettre en route, dit Bigraine. Le voyage risque d’être long. Surtout si on
ne prend pas le train.
— C’est ce que j’allais dire, approuva Amédée. Je vais sortir bientôt avec les
gorilles qui seront des cousins de province. On doit retrouver Chichimèque
chez notre oncle de Barbizon. C’est de là que nous rejoindrons Lutèce
ensemble. Je connais les lieux, mais il faudrait que le Mormon voyage avec
Bigraine…
— Pas de problème, dit le Mormon. Les premiers arrivés attendent les autres.
Ils réglèrent les consommations avec de la monnaie courante (les cartes de
paiement étaient reliées au Grand Ordinateur : prudence). Amédée sortit avec
ses cousins de province.
la gare – histoire de prendre un verre avant de se séparer. Selon la nouvelle
réglementation, les buffets ne servaient que du ponche sans alcool et de la
scotchelle version 3.2 (la plus dégueulasse). Le Mormon entreprit d’améliorer
son ponche avec un petit flacon de cachasse popodaque.
— Je suis de ceux qui redonnent du goût aux choses, dit le Mormon. C’est ma
nature.
— Heureuse nature ! dit Bigraine en faisant la grimace sur sa scotchelle. Tu
aimes la vie…
— Ouais, approuva le Mormon : j’aime la vie. D’ailleurs, je suis né pour ça.
Mais quand la réalité est terne, il faut bien améliorer…
Le flacon du Mormon fit le tour de la tablée. Le buffet était occupé par
quelques rares voyageurs – des représentants, à en juger par la couleur du
macaron que beaucoup portaient au revers de la veste. — Il faudrait songer à
se mettre en route, dit Bigraine. Le voyage risque d’être long. Surtout si on
ne prend pas le train.
— C’est ce que j’allais dire, approuva Amédée. Je vais sortir bientôt avec les
gorilles qui seront des cousins de province. On doit retrouver Chichimèque
chez notre oncle de Barbizon. C’est de là que nous rejoindrons Lutèce
ensemble. Je connais les lieux, mais il faudrait que le Mormon voyage avec
Bigraine…
— Pas de problème, dit le Mormon. Les premiers arrivés attendent les autres.
Ils réglèrent les consommations avec de la monnaie courante (les cartes de
paiement étaient reliées au Grand Ordinateur : prudence). Amédée sortit avec
ses cousins de province.
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