Du Marais une autre vision du Grand Siècle, Dans les pas du notable, du lettré, du savant, du comédien
EAN13
9791023611786
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français
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Du Marais une autre vision du Grand Siècle

Dans les pas du notable, du lettré, du savant, du comédien

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Un mélange bien dosé de morceaux historiques mêlant voix et instruments, qui
touchent à la vie quotidienne du Grand Siècle dans tous ses aspects.

« C’est un livre à la vérité, mais c’est un livre miraculeux…Quand quelqu’un
donc souhaite lire, il bande…cette machine, imaginée par Cyrano de Bergerac,
puis il tourne l’aiguille sur le chapitre qu’il désire écouter, et au même
temps il sort de cette noix comme de la bouche d’un homme, ou d’un instrument
de musique, tous les sons… qui servent, entre les grands lunaires, à
l’expression du langage… »
Le présent ouvrage tente de remplir cette « noix magique » d’un cocktail de
morceaux choisis concernant les tours et détours de la vie au Grand Siècle,
vue du Marais. Le livre offre tout particulièrement une nouvelle grille de
lecture des Lettres de Mme de Sévigné.
Ouvrez, à l’instar de Cyrano, votre « noix » au chapitre premier choisi, suivi
de bien d’autres.

Illustrations de Raphaël Gaillarde, photographe, qui a publié plusieurs
ouvrages, parmi lesquels Etranges animaux sur les coulisses de la Comédie-
Française, avec Denis Podalydès.

Un livre d'histoire aussi passionnant qu'un roman, consacré au XVIIe siècle et
traitant en particulier les Lettres de Mme de Sévigné, accompagné
d'illustrations réalisées par le photographe Raphaël Gaillarde.

EXTRAIT

Dans un lettre de Chapelain à Madame de Sévigné, il est question de miroirs
plus subtils, au sujet d’une pièce de Le Tasse : Renaud …se faisait des
miroirs des yeux de sa maîtresse dans lesquels, en qualité de miroirs, il ne
pouvait que se mirer et se voir lui-même et non pas sa maîtresse…
Boileau, dans son Art poétique- dépeint la comédie comme un miroir de la
société :
La comédie apprit à rire sans aigreur…
Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir,
S’y vit avec plaisir, ou crut ne s’y point voir…
Quoiqu’il en soit, les miroirs furent à la mode et leur technique de
fabrication de plus en plus maîtrisée : les glaces importées de Venise
cédèrent le pas à celles nouvellement fabriquées dans le faubourg Saint-
Antoine puis à Saint-Gobain, à l’initiative de Colbert, l’éminent fondateur
des manufactures royales. Les glaces de grande taille supplantèrent entre
autres les portraits sur le dessus des cheminées. Mme de Sévigné en
connaissait le prix : je blâme, maternellement et en bonne amitié, l’envie
qu’à M. de Grignan de vous donner un autre miroir. Contentez-vous, ma chère
bonne, de celui que vous avez. Il convient à votre chambre…il est à vous par
bien des titres, et tout mon regret, c’est de ne vous en avoir donné que la
glace. J’aurais été bien aise, il y a longtemps, de le faire ajuster comme
vous avez fait. Jouissez donc, ma bonne, de votre dépense sans en faire une
plus grande, qui serait superflue et contre les bonnes mœurs dont nous faisons
profession… Le summum de la mise en œuvre des miroirs se trouve dans la
Galerie des Glaces de Jules Hardouin-Mansart. Rien n’est égal à la beauté de
cette galerie de Versailles, en dit Mme de Sévigné, cette sorte de royale
beauté est unique dans le monde.
Les lois physiques de l’optique étaient elles aussi de mieux en mieux connues,
notamment par les travaux de Descartes. Justement, en parlant du loup… je le
vois, dans mon miroir, traverser la Place pour se rendre chez les Minimes dont
il était un familier. Que pouvait-il faire chez ces religieux ? Il faudra nous
renseigner plus avant à ce sujet.
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