- EAN13
- 9791027900244
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 14/04/2014
- Collection
- Famagouste
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
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Papier - Anacharsis 15,00
De son long voyage en Orient lointain au milieu du XIVe siècle, Marignolli n’a
voulu en rapporter que l’essentiel, ce qui à ses yeux demeure une expérience à
nulle autre pareille : son passage, à Ceylan, dans le voisinage immédiat du
Paradis terrestre. Sa description de ce Jardin d’Éden est comme un reportage
sensationnel, le récit des premiers pas de l’homme au Paradis. De retour d’une
ambassade en Chine au milieu du XIVe siècle, le franciscain Jean de Marignolli
s’arrête à Ceylan. Il y découvre le paradis terrestre. Bible en main, tel un
entomologiste, il observe la faune, la flore et l’humanité de ce monde des
origines. Revenu en Europe, il se lance, dans une Chronique universelle que
lui commande l’empereur germanique, dans une relecture de la Genèse dont il a
pu expérimenter la véracité. Le présent livre est extrait de cette chronique :
la « vigne » de la Bible serait plutôt, selon lui, le bananier, les mœurs des
hommes vivant encore aux abords de la première demeure d’Adam lui paraissent
toujours aussi douces qu’il y a des millénaires, et l’histoire du peuplement
de la terre par les tribus originelles fait l’objet de considérations
archéologiques d’un nouveau style. Dans le Jardin d’Éden, Marignolli a posé le
pied dans le monde des merveilles vivantes, goûté les fruits du paradis. Tel
un Darwin aux Galapagos, sa conception du monde en fut transformée.
voulu en rapporter que l’essentiel, ce qui à ses yeux demeure une expérience à
nulle autre pareille : son passage, à Ceylan, dans le voisinage immédiat du
Paradis terrestre. Sa description de ce Jardin d’Éden est comme un reportage
sensationnel, le récit des premiers pas de l’homme au Paradis. De retour d’une
ambassade en Chine au milieu du XIVe siècle, le franciscain Jean de Marignolli
s’arrête à Ceylan. Il y découvre le paradis terrestre. Bible en main, tel un
entomologiste, il observe la faune, la flore et l’humanité de ce monde des
origines. Revenu en Europe, il se lance, dans une Chronique universelle que
lui commande l’empereur germanique, dans une relecture de la Genèse dont il a
pu expérimenter la véracité. Le présent livre est extrait de cette chronique :
la « vigne » de la Bible serait plutôt, selon lui, le bananier, les mœurs des
hommes vivant encore aux abords de la première demeure d’Adam lui paraissent
toujours aussi douces qu’il y a des millénaires, et l’histoire du peuplement
de la terre par les tribus originelles fait l’objet de considérations
archéologiques d’un nouveau style. Dans le Jardin d’Éden, Marignolli a posé le
pied dans le monde des merveilles vivantes, goûté les fruits du paradis. Tel
un Darwin aux Galapagos, sa conception du monde en fut transformée.
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