- EAN13
- 9791037025012
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 21/06/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9791037025012
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Les douze études réunies ici sur Jean Scot Erigène, philosophe irlandais du
IXe siècle qui redécouvrit plusieurs intuitions originales du néoplatonisme,
constituent les derniers travaux de Jean Trouillard. Après sa thèse sur la
procession et la purification plotinienne, et à la suite de ses traductions et
commentaires de Proclus, il préparait un ouvrage sur Jean Scot qui ne vit
jamais le jour. Or, ce que la lecture des esquisses de cette œuvre laissée en
suspens nous apprend, c’est que ce passage à Erigène a été aussi décisif que
celui qui l’avait conduit de Plotin à Proclus. Là où il était possible de
craindre une fixation du mouvement de la pensée néoplatonicienne dans les
divisions stériles d’une théologie apologétique, Trouillard nous montre qu’il
est au contraire impossible de réduire Jean Scot à la seule problématique
catégoriale qui ouvre le Periphyseon. Erigène constitue un jalon essentiel
dans la latinisation du néoplatonisme où se manifeste avec une force nouvelle
la rigueur systématique d’un courant encore trop ignoré, porteur d’un
paradigme métaphysique qui n’a pourtant jamais été aussi nécessaire
qu’aujourd’hui.
IXe siècle qui redécouvrit plusieurs intuitions originales du néoplatonisme,
constituent les derniers travaux de Jean Trouillard. Après sa thèse sur la
procession et la purification plotinienne, et à la suite de ses traductions et
commentaires de Proclus, il préparait un ouvrage sur Jean Scot qui ne vit
jamais le jour. Or, ce que la lecture des esquisses de cette œuvre laissée en
suspens nous apprend, c’est que ce passage à Erigène a été aussi décisif que
celui qui l’avait conduit de Plotin à Proclus. Là où il était possible de
craindre une fixation du mouvement de la pensée néoplatonicienne dans les
divisions stériles d’une théologie apologétique, Trouillard nous montre qu’il
est au contraire impossible de réduire Jean Scot à la seule problématique
catégoriale qui ouvre le Periphyseon. Erigène constitue un jalon essentiel
dans la latinisation du néoplatonisme où se manifeste avec une force nouvelle
la rigueur systématique d’un courant encore trop ignoré, porteur d’un
paradigme métaphysique qui n’a pourtant jamais été aussi nécessaire
qu’aujourd’hui.
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