- EAN13
- 9791037026590
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 08/03/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Revue des Collèges de Clinique psychanalytique du Champ Lacanien numéro 22
Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ?
Pierre Perez
Hermann
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791037026590
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Impression
-
124 pages
- Copier/Coller
-
25 pages
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
16.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 25,00
Ce numéro 22 de la revue des Collèges de clinique psychanalytique du champ
lacanien prend son élan d’une question?: «?Qu’est-ce qu’une clinique
psychanalytique???» Pour Lacan cette «?question commence à partir de ceci
qu’il y a des types de symptômes, qu’il y a une clinique. Seulement voilà?:
elle est d’avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière,
c’est sûr mais pas certain?». Si la psychanalyse n’est pas une science mais un
discours, elle a pour tâche d’éclairer cette clinique qui la précède d’une
façon originale, distincte des autres discours. En 1970, à l’occasion d’une
intervention intitulée Apport de la psychanalyse à la sémiologie
psychiatrique, Lacan revient sur le cas Aimée et interroge la différence entre
sa position de psychiatre et de psychanalyste?: «?À la vérité, je ne vois pas
une montagne ni rien qui me sépare de la façon dont j’ai procédé à cette
époque-là. Ma patiente […] était vraiment très touchante. La façon dont j’ai
procédé avec elle et ce que j’enseigne maintenant, je ne vois absolument
aucune espèce de différence […]. Si on relit ma thèse, on voit cette espèce
d’attention donnée à ce qui a été le travail, le discours de la patiente,
l’attention que je lui ai apportée est quelque chose qui ne se distingue pas
de ce que j’ai pu faire depuis.?» Apporter la plus grande attention au
discours du patient jusqu’à s’en laisser enseigner distingue le discours
analytique de celui de la science. À cette condition le discours analytique
est susceptible d’éclairer cette clinique qui le précède.
lacanien prend son élan d’une question?: «?Qu’est-ce qu’une clinique
psychanalytique???» Pour Lacan cette «?question commence à partir de ceci
qu’il y a des types de symptômes, qu’il y a une clinique. Seulement voilà?:
elle est d’avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière,
c’est sûr mais pas certain?». Si la psychanalyse n’est pas une science mais un
discours, elle a pour tâche d’éclairer cette clinique qui la précède d’une
façon originale, distincte des autres discours. En 1970, à l’occasion d’une
intervention intitulée Apport de la psychanalyse à la sémiologie
psychiatrique, Lacan revient sur le cas Aimée et interroge la différence entre
sa position de psychiatre et de psychanalyste?: «?À la vérité, je ne vois pas
une montagne ni rien qui me sépare de la façon dont j’ai procédé à cette
époque-là. Ma patiente […] était vraiment très touchante. La façon dont j’ai
procédé avec elle et ce que j’enseigne maintenant, je ne vois absolument
aucune espèce de différence […]. Si on relit ma thèse, on voit cette espèce
d’attention donnée à ce qui a été le travail, le discours de la patiente,
l’attention que je lui ai apportée est quelque chose qui ne se distingue pas
de ce que j’ai pu faire depuis.?» Apporter la plus grande attention au
discours du patient jusqu’à s’en laisser enseigner distingue le discours
analytique de celui de la science. À cette condition le discours analytique
est susceptible d’éclairer cette clinique qui le précède.
S'identifier pour envoyer des commentaires.