- EAN13
- 9791040544319
- Éditeur
- Librinova
- Date de publication
- 11/12/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791040544319
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
14.99
L’homme est un animal social, disait Hobbes. L’homme est, également, un être
de valeurs. Non pas seulement de valeurs existentielles mais aussi de valeurs
au travers desquelles il questionne son présent et son futur. D’où cet
embrouillamini qu’il est en constante recherche de lui-même. De l’athéisme à
l’Islam, en passant par le judaïsme, le christianisme, l’animisme (paganisme
ou thiédoisme, chez nous), l’homme est en perpétuel questionnement. Aussi en
est-il des doctrines politiques qui fondent son existence. Il en est ainsi du
communisme, du socialisme et, plus tard, du libéralisme. Les premières ayant
échoué à lui donner satisfaction dans sa quête du bien-être, que les anglo-
saxons appellent welfare, les fils d’Adam les ont envoyées au bûcher pour se
retrouver seuls avec le libéralisme conçu comme la dernière valeur autour de
laquelle tous allaient converger et qui allait sauver le monde. La chute du
Mur de Berlin et, avec lui, le communisme, mit du baume au cœur des tenants de
cette thèse. Mais, c’était sans compter avec l’homme qui est, par nature, un
éternel insatisfait. Ainsi faut-il comprendre les révolutions ou Printemps
arabes, la poussée du djihadisme ainsi que de l’islam radical qui sonnent
comme un rappel aux libéraux et néo-libéraux qu’il était trop tôt pour crier
victoire. Il fallait compter avec cet éternel insatisfait qui, selon le livre
de Sidy Lamine Niasse, trouve dans l’apocalypse la solution à ses problèmes de
survie.
de valeurs. Non pas seulement de valeurs existentielles mais aussi de valeurs
au travers desquelles il questionne son présent et son futur. D’où cet
embrouillamini qu’il est en constante recherche de lui-même. De l’athéisme à
l’Islam, en passant par le judaïsme, le christianisme, l’animisme (paganisme
ou thiédoisme, chez nous), l’homme est en perpétuel questionnement. Aussi en
est-il des doctrines politiques qui fondent son existence. Il en est ainsi du
communisme, du socialisme et, plus tard, du libéralisme. Les premières ayant
échoué à lui donner satisfaction dans sa quête du bien-être, que les anglo-
saxons appellent welfare, les fils d’Adam les ont envoyées au bûcher pour se
retrouver seuls avec le libéralisme conçu comme la dernière valeur autour de
laquelle tous allaient converger et qui allait sauver le monde. La chute du
Mur de Berlin et, avec lui, le communisme, mit du baume au cœur des tenants de
cette thèse. Mais, c’était sans compter avec l’homme qui est, par nature, un
éternel insatisfait. Ainsi faut-il comprendre les révolutions ou Printemps
arabes, la poussée du djihadisme ainsi que de l’islam radical qui sonnent
comme un rappel aux libéraux et néo-libéraux qu’il était trop tôt pour crier
victoire. Il fallait compter avec cet éternel insatisfait qui, selon le livre
de Sidy Lamine Niasse, trouve dans l’apocalypse la solution à ses problèmes de
survie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.