Espoir d'un printemps israélien, à une amie palestinienne
EAN13
9782351761007
ISBN
978-2-35176-100-7
Éditeur
GALAADE EDITION
Date de publication
Collection
Essais
Nombre de pages
115
Dimensions
18 x 10 x 1,1 cm
Poids
102 g
Langue
français
Langue d'origine
hébreu
Code dewey
320.95694092
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Espoir d'un printemps israélien

à une amie palestinienne

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Essais

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Avirama Golan

Espoir d’un printemps israélien. À une amie palestinienne

Essai traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech

« Nous pourrions échanger nos noms, tu pourrais trouver

Une ressemblance subite entre nous » – Mahmoud Darwich

« Un ouragan s’est abattu sur l’Égypte. Je l’observe avec émotion, douleur et inquiétude. Émotion, quand des milliers de jeunes mettent leur vie en danger. Douleur, quand un vieux citoyen embrasse la terre de la place Tahrir. Inquiétude devant un avenir plongé dans le brouillard.

L’Égypte est un grand pays. La secousse que vit son peuple fier ressemble à ce qui s’est passé en Tunisie et à ce qui commence à se dessiner ailleurs, même si les choses sont très différentes. En tant que femme du Proche-Orient, j’ai appris à accueillir avec respect et patience le cri du cœur de citoyens dans la détresse et j’ai compris qu’il est impossible de déchiffrer des processus pris dans l’œil du cyclone.

Les réactions hâtives de l’Occident trahissent une incompréhension flagrante. Mais les plus révoltants de tous sont notre Premier ministre et le ministre de la Défense. Dans un processus qui entraîne Israël vers un enfermement dangereux, les deux parties exploitent le moindre événement pour éviter obstinément une paix israélo-palestinienne sans laquelle il est impossible d’envisager une normalisation des relations avec les pays arabes.

Nous autres, citoyens d’Israël juifs et arabes, nous vivons dans une démocratie, mais elle est fragile. Le Proche-Orient est une région complexe. Je crois que ceux qui sont revenus sur cette terre doivent apprendre le langage de la force, mais aussi celui de l’humilité.

Ces jours-ci, devant la stupidité arrogante de nos dirigeants, je pense au vieillard du Caire. Comme lui, j’ai envie d’embrasser le sol de mon pays et de pleurer. Et dans le même temps, je refuse de perdre espoir. »

– Avirama Golan
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