- EAN13
- 9782714495488
- ISBN
- 978-2-7144-9548-8
- Éditeur
- Belfond
- Date de publication
- 20/01/2022
- Collection
- Romans étrangers
- Nombre de pages
- 81
- Dimensions
- 23,6 x 15,1 x 1,2 cm
- Poids
- 360 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- japonais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Abandonner un chat
Souvenirs de mon père
De Haruki Murakami
Illustrations de Emiliano Ponzi
Traduit par Hélène Morita
Belfond
Romans étrangers
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Je suis le fils ordinaire d'un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j'ai approfondi cette réalité, j'ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n'est après tout qu'un simple fait dû au hasard ?
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
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