- EAN13
- 9782842282813
- ISBN
- 978-2-84228-281-3
- Éditeur
- Pré-aux-clercs
- Date de publication
- 19/10/2006
- Collection
- Albums (3)
- Séries
- L'encyclopédie du merveilleux (3)
- Nombre de pages
- 148
- Dimensions
- 29 x 23,9 x 2,3 cm
- Poids
- 1110 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 398.45
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
3 - L'encyclopédie du merveilleux - tome 3, Des peuples de ombre
De Edouard Brasey
Pré-aux-clercs
Albums
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En ces temps d'Halloween, le troisième tome de "L'Encyclopédie du merveilleux" est consacré aux méchants : vampires, loups-garous, fantômes, ogres et autres contrôleurs de gestion.
Walt Disney - qui s'y connaissait en matière de Merveilleux - le reconnaissait volontiers : plus le méchant est réussi, plus l'histoire est bonne. Il en va largement de même en matière de mythologie, de légendes et de Fantastique : l'homme, de tous temps, a truffé son imaginaire de monstres plus terribles les uns que les autres.
Le monstre incarne à la fois les fantasmes et les peurs : peur de la mort, de l'Au-delà, de la violence et de la cruauté, fantasme du gigantisme, de la sauvagerie, de la puissance. Parfois, la création d'un monstre passe par l'Histoire avec un grand H : ainsi l'ogre mangeur de chair fraîche, avec son grand couteau et ses bottes de sept lieues, est-il né du Hongrois, c'est à dire des Huns, dont les ravages ont fait trembler l'Europe du Haut Moyen-âge. Il en va de même pour les orques de Tolkien, souvenir des Orkein à la peau bleue évoqués par les sagas scandinaves : il s'agissait en fait des habitants des îles Orcades, des Pictes qui avaient coutume de se peindre pour aller au combat.
Mais l'ogre, outre son aspect historique, est également un fantasme, la personnalisation d'une perversité : la pédophilie. Ou d'un tabou primordial : le cannibalisme. Chaque peuple de l'Ombre - vampire, fantôme, loup-garou, géant, troll, etc. - balance de même entre diverses origines et personnifie des aspirations peu avouables, ce qui rend particulièrement intéressante l'étude menée par Edouard Brasey. Illustré de tableaux, de gravures anciennes et des oeuvres originales de Sandrine Gestin, ce troisième tome de l'Encyclopédie du Merveilleux est particulièrement réussi.
Walt Disney - qui s'y connaissait en matière de Merveilleux - le reconnaissait volontiers : plus le méchant est réussi, plus l'histoire est bonne. Il en va largement de même en matière de mythologie, de légendes et de Fantastique : l'homme, de tous temps, a truffé son imaginaire de monstres plus terribles les uns que les autres.
Le monstre incarne à la fois les fantasmes et les peurs : peur de la mort, de l'Au-delà, de la violence et de la cruauté, fantasme du gigantisme, de la sauvagerie, de la puissance. Parfois, la création d'un monstre passe par l'Histoire avec un grand H : ainsi l'ogre mangeur de chair fraîche, avec son grand couteau et ses bottes de sept lieues, est-il né du Hongrois, c'est à dire des Huns, dont les ravages ont fait trembler l'Europe du Haut Moyen-âge. Il en va de même pour les orques de Tolkien, souvenir des Orkein à la peau bleue évoqués par les sagas scandinaves : il s'agissait en fait des habitants des îles Orcades, des Pictes qui avaient coutume de se peindre pour aller au combat.
Mais l'ogre, outre son aspect historique, est également un fantasme, la personnalisation d'une perversité : la pédophilie. Ou d'un tabou primordial : le cannibalisme. Chaque peuple de l'Ombre - vampire, fantôme, loup-garou, géant, troll, etc. - balance de même entre diverses origines et personnifie des aspirations peu avouables, ce qui rend particulièrement intéressante l'étude menée par Edouard Brasey. Illustré de tableaux, de gravures anciennes et des oeuvres originales de Sandrine Gestin, ce troisième tome de l'Encyclopédie du Merveilleux est particulièrement réussi.
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