MATISSE - DE LA COULEUR A L'ARCHITECTURE, De la couleur à l'architecture
EAN13
9782850881824
ISBN
978-2-85088-182-4
Éditeur
Citadelles & Mazenod
Date de publication
Collection
CITADEL.FERME
Nombre de pages
384
Dimensions
32 x 25 cm
Poids
3386 g
Langue
français
Code dewey
709.2
Fiches UNIMARC
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Matisse - De La Couleur A L'Architecture

De la couleur à l'architecture

De

Citadelles & Mazenod

Citadel.Ferme

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Parmi l'abondante littérature suscitée par Henri Matisse (1869-1954) et son oeuvre, ses dernières années méritaient un nouveau regard.
À l'origine du livre de René Percheron, la chapelle du Rosaire, à Vence, consacrée en 1951, dont Matisse réalisa les décors, vitraux et ornements. En effet, à la fin des années 40, il annonce que les vitraux qu'il imagine pour la chapelle feront un « pétard du diable ». Finalement c'est pour l'école maternelle de sa ville natale du Cateau-Cambrésis qu'il fait exécuter son premier projet. Ainsi, dans les années 50 , à la veille de sa mort, à travers les deux édifices que sont la chapelle de Vence et l'école du Cateau, aboutit une oeuvre dont la source stylistique et thématique se situe dès les premières années de son travail :


Le vitrail, harmonie de l'extérieur et de l'intérieur, n'est-il pas la suite des fenêtres qu'il peint dès le début du siècle, par exemple, Porte-fenêtre à Collioure (1914) ?
Quand il écrit que ces vitraux doivent « donner la joie aux hommes », ne se souvient-il pas que l'un de ses premiers chefs-d'oeuvre s'appelle Le Bonheur de vivre (1905/1906) ?
Associer décor et architecture, n'est-ce pas ce qu'il tentait de faire dès les années 30 en intégrant les panneaux de la Danse (1930/1931) à la maison du collectionneur américain Barnes à Merion ? Au Cateau-Cambrésis, il pousse cette réflexion plus loin en travaillant en étroite harmonie avec l'architecte de l'école où ils doivent être intégrés. Concevoir ses vitraux au moyen de gouaches découpées, c'est une technique qu'il « inventa » pour la Danse, qu'il fit éclater dans Jazz (1943/1946), et qu'il développera sans cesse jusqu'au dernier jour quand, immobilisé à l'hôtel Regina, il « dessine avec des ciseaux ». Avec les vitraux initialement conçus pour Vence, et qu'il installera finalement au Cateau, on peut considérer que Matisse a atteint une apothéose plastique, un « rêve réalisé » selon les mots de l'auteur.


C'est cette évolution, aussi logique qu'inexorable, que René Percheron suit au fil de la carrière de Matisse, avec un travail très personnel, parfois proche d'une enquête policière. L'iconographie rassemblée pour soutenir son propos rassemble les oeuvres les plus connues de l'artiste, mais également nombre de documents parfois peu connus, provenant des archives personnelles de Matisse, aujourd'hui propriété de ses héritiers.
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