- EAN13
- 9782213629148
- ISBN
- 978-2-213-62914-8
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 11/10/2006
- Collection
- Documents
- Nombre de pages
- 312
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2,5 cm
- Poids
- 370 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 338.91
- Fiches UNIMARC
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Le terme «décroissance » sonne comme un défi ou une
provocation, même si nous savons bien qu'une croissance
infinie est incompatible avec une planète finie. L'objet de cet
ouvrage est de montrer que si un changement radical est une
nécessité absolue, le choix volontaire d'une société de
décroissance est un pari qui vaut la peine d'être tenté pour
éviter un recul brutal et dramatique.
Il s'agit donc d'une proposition nécessaire pour rouvrir
l'espace de l'inventivité et de la créativité de l'imaginaire
bloqué par le totalitarisme économiciste, développementiste
et progressiste. Bien évidemment, elle ne vise pas au renversement
caricatural qui consisterait à prôner la décroissance
pour la décroissance. Celle-ci n'est envisageable que dans
une « société de décroissance », c'est-à-dire dans le cadre
d'un système reposant sur une autre logique.
Reste le plus difficile : comment construire une société
soutenable, y compris au Sud ? Il faut en expliciter les diverses
étapes : changer de valeurs et de concepts, changer de structures,
relocaliser l'économie et la vie, revoir nos modes d'usage
des produits, répondre au défi spécifique des pays du Sud.
Enfin, il faut assurer la transition de notre société de croissance
à la société de décroissance par les mesures appropriées.
La décroissance est un enjeu politique, et il est d'ores et déjà
certain qu'elle ne sera pas absente du débat électoral de 2007.
provocation, même si nous savons bien qu'une croissance
infinie est incompatible avec une planète finie. L'objet de cet
ouvrage est de montrer que si un changement radical est une
nécessité absolue, le choix volontaire d'une société de
décroissance est un pari qui vaut la peine d'être tenté pour
éviter un recul brutal et dramatique.
Il s'agit donc d'une proposition nécessaire pour rouvrir
l'espace de l'inventivité et de la créativité de l'imaginaire
bloqué par le totalitarisme économiciste, développementiste
et progressiste. Bien évidemment, elle ne vise pas au renversement
caricatural qui consisterait à prôner la décroissance
pour la décroissance. Celle-ci n'est envisageable que dans
une « société de décroissance », c'est-à-dire dans le cadre
d'un système reposant sur une autre logique.
Reste le plus difficile : comment construire une société
soutenable, y compris au Sud ? Il faut en expliciter les diverses
étapes : changer de valeurs et de concepts, changer de structures,
relocaliser l'économie et la vie, revoir nos modes d'usage
des produits, répondre au défi spécifique des pays du Sud.
Enfin, il faut assurer la transition de notre société de croissance
à la société de décroissance par les mesures appropriées.
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