Laure M.

Conseillé par (Libraire)
5 février 2021

Un roman contemporain

Roxane, l'enfant parfaite, étudie au sein d'un lycée parisien de prestige. La pression est une compagne redoutable, chaque jour alimentée par les professeurs, les parents, la société et son culte de l'apparence. Suite à une poussée d'acné fulgurante, Roxane se fait prescrire un générique efficace mais qui engendre des effets secondaires et nous fait pressentir un drame. Parallèlement, nous suivons la vie de François, un cardiologue et père de famille, pris au piège par ses propres stéréotypes. Un court instant, il croise le chemin de Roxane et lui tend la prescription de trop pour qu'elle puisse avoir une peau parfaite.
Le roman alterne, avec subtilité, les voix des deux personnages. Deux voix aux tonalités différentes et qui créent un rythme dans lequel on se laisse porter. Le livre terminé, on ne reste pas indifférent à cet échos de notre monde contemporain.

Roman

Stock

20,00
Conseillé par (Libraire)
3 février 2021

Sœurs. Un roman prenant et inquiétant au sein d'une maison qui craquelle, fendille. Un lieu mystérieux qui nous évoque celui de Daphné du Maurier dans Rebecca. Une ambiance gothique dans laquelle deux jeunes sœurs cheminent.
À la suite d'un incident, celles-ci se sont installées, avec leur mère, dans cette maison chargée d'une histoire familiale tenue secrète… Quelle est la nature de l'incident, qui implique les deux adolescentes, dont l'une se révèle manipulatrice et envoûtante ?
On est saisi. Le livre ne se lâche plus !

17,50
Conseillé par (Libraire)
22 octobre 2020

Henk Van Rensbergen nous invite à explorer des bâtiments abandonnés situés aux quatre coins du monde. Une balade fascinante au sein de ces vestiges oubliés mais non dénués d'histoire. Le photographe capte un instant immobile, une émotion silencieuse. Les photographies interpellent, évoquent la fragilité de nos civilisation, mais aussi son génie. Plus encore, elles convoquent notre imaginaire, qui peut se révéler inépuisable. Un bel ouvrage !

18,00
Conseillé par (Libraire)
17 septembre 2020

Une réflexion sociale et une ode à l'amitié

Le narrateur, surnommé Stress, est un « blanc » qui a grandi avec sa mère dans le quartier du Panier. D’un coté, il hérite de l’éducation culturelle de sa mère, lettrée et engagée. De l’autre, il se construit dans une vie de quartier pauvre, cosmopolite, bagarreuse, torturée mais aussi touchante, drôle, solidaire. C’est ici qu’il se lie d’amitié avec cinq gars tous venus d’ailleurs : Nordine, Ichem, Kassim, Djamel et Ange. Avec eux, il fait les quatre cents coups. Puis vient le jour où le quartier se disloque. Les politiques urbaines se saisissent d’un nouveau phénomène : la gentrification, processus par lequel des quartiers populaires se voient profondément transformés par l’arrivée de nouveaux habitants issus de classes moyennes et supérieures, à savoir des « bobos » ou des « Venants » comme Stress et sa bande les nomment. C’est un peu ça que souhaite nous montrer l’auteur : un paysage social et urbain de Marseille. Nous raconter aussi ce que sont devenus ses amis, des invisibles qui n’ont pas su suivre la hausse des prix fonciers. Aujourd’hui, ils sont « chauffeur de bus, agent de sécurité, dealer, RSA ». Tout le roman est un va-et-vient entre leur adolescence et leur vie d’adulte. Et lui, Stress, cherche à faire un film de ces vies-là. Le roman, c’est l’histoire de ce film inabouti. Les mots supplantent l’image. Des mots imagés, contemporains, drôles, parfois acides… Une langue à découvrir !

Roman

Les Éditions Noir sur Blanc

16,00
Conseillé par (Libraire)
17 septembre 2020

Fatima Daas, elle est « la mazoziya, la petite dernière » d’une famille musulmane. Elle est l’auteure de ce premier roman. Ainsi, elle esquisse un autoportrait muni d’une prose vive, chahutée, délicieusement moderne. Fatima Daas est le sujet même de ce long poème qui est le lieu d’une inquiétude et d’une interrogation : croyante et lesbienne, comment joindre ce qui semble inconciliable aux yeux d’une culture, d’une religion ? Par sa plume, l’auteure se dévoile, contourne un tabou, expose un fait aussi difficile soit-il. Car il est emprunt de culpabilité mais aussi d’affirmation : Fatima Daas est homosexuelle et croyante. Chaque chapitre débute par la même phrase « je m’appelle Fatima Daas ». Phrase incessamment reprise, telle une incantation, et qui ne fait qu’affirmer l’existence de cet être touchant et sincère. Sincère dans sa relation à Dieu – elle nous décrit des rituels et prières, beaux, presque apaisants. Sincère dans l’amour qu’elle porte à une femme. Et sincère dans celui qu’elle exprime en silence auprès des siens. L’amour, un sentiment très présent dans ce roman. L’auteure le questionne par fragment. Universel, il n’a pas seulement besoin de culture, ni de religion pour exister et nous interpeller, nous lecteurs.